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News Dessins
22 novembre 2011

Je hais les petites phrases - par Honoré - novembre 2011

honore_je_hais_les_petites_phrases Présentation :

En matière de petites phrases, il y a les maîtres (Jean-Pierre Raffarin), les cancres (Frédéric Lefebvre), les benêts (Rama Yade), les enfumeurs (Christine Lagarde)... L'actualité politique et médiatique se réduit souvent à ces traits d'esprit plus ou moins volontaires qu'Honoré, dessinateur à Charlie Hebdo, a minutieusement collectés depuis le début du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Des petites phrases, degré zéro de la pensée, en français approximatif, creuses ou vulgaires, à l'image de la vie politique des années Sarkozy: Je hais les petites phrases dresse une galerie de portraits pris sur le vif des meilleurs paroliers du quinquennat, où le dessin révèle les sous-entendus les plus inavouables.

Disponible en librairie

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17 novembre 2011

Les remerciements ironiques de Charlie Hebdo - Par Emmanuel Berretta - 161111

charia_hebdo

Le «tsunami de solidarité» dont a bénéficié Charlie Hebdo après l'incendie criminel qui a endommagé ses locaux n'a pas submergé quelques récifs ici ou là. Si bien que Charb, le directeur de la publication, s'est amusé, cette semaine, en page 9 de l'hebdo satirique, à remercier à sa façon ceux qui n'avaient pas forcément crié à l'attentat de la liberté d'expression à propos de la caricature de Mahomet en une du journal. Charb respire un peu mieux, constatant que l'incendie de Charlie Hebdo n'avait pas réduit en cendres le pluralisme des courants d'opinion.

Le dessinateur-directeur envoie ainsi des «fleurs» à Tariq Ramadan pour qui Charlie Hebdo a fait montre d'un «humour de lâches». Pascal Boniface reçoit, lui aussi, des mercis pour avoir écrit que Charlie Hebdo «concentre ses attaques sur les musulmans, qui ne sont - institutionnellement - pas en mesure de se défendre». Charb rappelle que le journal a été attaqué à quatorze reprises par "l'extrême droite catholique" en dix-neuf ans contre un seul procès avec les associations musulmanes. Dans un pays à majorité catholique, «l'actualité nous a donné plus souvent l'occasion de nous moquer des curés que des imams», précise-t-il.

Schneidermann : «un placement sans risque»

Daniel Schneidermann, lui aussi, a droit à ses remerciements. Le fondateur de Arrêt sur images n'a pas eu le coeur à se joindre à la cohorte des soutiens de Charlie Hebdo : «Pas envie de faire de la pub à cette provocation pas drôle, écrivait Schneidermann. La dénonciation de toutes les charias, les vraies, les fausses, les réelles, les imaginaires, est un fonds de commerce comme un autre. C'est un placement sans risque (enfin, disons ce matin, sans trop de risque).»

Charb termine son éloge ironique par Jean-Luc Hees, président du groupe Radio France, à qui le journal algérien L'Expression prête ce jugement : «Je suis journaliste, mais je ne fais pas le même métier que ceux qui travaillent à Charlie Hebdo. C'est du grand n'importe quoi ! Ils ont tout faux !» C'est assez fâcheux, car Jean-Luc Hees, comme l'indique Charb, nie avoir tenu de tels propos lors d'une visite récente à l'Université d'Alger. Pour en avoir le coeur net, nous avons contacté le patron de Radio France qui confirme : «J'ajoute que j'ai travaillé à Charlie Hebdo et que j'y ai passé des moments formidables comme journaliste.» Pour Charlie, Hees a, en effet, couvert la campagne présidentielle de Barack Obama de 2008, époque où il était au chômage, après avoir été prié de quitter France Inter.

Par Emmanuel Berretta

Article extrait de lepoint.fr
12 novembre 2011

Psikopat N°236 - dossier sur les chasseurs - novembre 2011

psikopat_n_236 Présentation :

En couverture un dessin de Klub.
Dossier du mois sur les chasseurs.
Disponible en kiosque.
Le blog du Psikopat ici

12 novembre 2011

Les nouveaux inquisiteurs - par Caroline Fourest - 10 novembre 2011

charia_hebdo

Les images calcinées de Charlie Hebdo en rappellent d’autres. Celles du cinéma incendié en 1988, à Saint-Michel, par des intégristes catholiques en croisade contre La Dernière Tentation du Christ, de Martin Scorsese. Un blessé à vie et une condamnation unanime. A l’exception notable de Bernard Antony, député européen du Front national, qui dit comprendre les motivations des incendiaires… Et pour cause. Il a allumé la mèche. En menaçant ceux qui diffuseront ce film de représailles. Dans la foulée, son association – l’Agrif – revendique le concept de « racisme anti-chrétien » pour tenter d’enrôler la législation antiraciste au service de la lutte contre le blasphème. Tout journal se moquant du christianisme sera traîné en justice. A commencer par Charlie Hebdo qui, n’en déplaise aux rois de la mauvaise foi, a largement croqué Jésus et bien peu Mahomet.

Dessiner le prophète de l’islam demande plus de courage et plus de patience. Notamment vis-à-vis de tous ceux qui se tordent de rire quand Charlie est attaqué pour « christianophobie », mais tordent le nez quand on l’accuse d’« islamophobie ». Ceux-là vous diront que les musulmans de France sont minoritaires et potentiellement victimes de racisme. Ils feignent d’oublier que Charlie Hebdo vise les intégristes, particulièrement puissants et agressifs à l’échelle du monde.

Ce qui ne veut pas dire que l’intégrisme chrétien soit doux comme un agneau. Les fous de Dieu prêts à incendier un cinéma ressemblent comme des jumeaux à ceux prêts à brûler un journal. Les salafistes de Forsane Alizza ont d’ailleurs manifesté main dans la main avec les intégristes catholiques de Civitas contre la pièce de Romeo Castellucci. Non seulement, ces zélotes n’ont aucun respect pour la liberté de penser et de créer, mais ils n’ont aucun humour. Analphabètes de la dérision, littéralistes du dessin, ils sont incapables de faire la différence entre la critique des identités (être musulman ou catholique) et celle des idées (la religion ou ses abus).

Leur manque de recul fait peser un risque très sérieux sur la démocratie et le débat d’idées. Il suffit d’agiter le chiffon rouge de la « religion attaquée » pour que des troupes de petits soldats spontanés foncent dans le tas comme des buffles sur Internet. Comme sur Facebook, où ils ont inondé la page officielle de Charlie Hebdo d’insultes et de menaces, avant même la sortie du numéro. Et demandent maintenant la censure de sa page officielle.

C’est là que se situe le danger : dans le fait que les nouvelles technologies vont peut-être exaucer les voeux moyenâgeux de ces nouveaux inquisiteurs. Digne produit de la société de consommation sur un mode communautaire et anglo-saxon, Facebook comporte une rubrique permettant de censurer des propos « attaquant une religion ». Tout comme Apple retire volontiers des images érotiques si des ligues de vertu le lui demandent. Par contre, Twitter ne réagit pas lorsque son réseau permet de relayer des menaces de mort contre ceux qui critiquent l’intégrisme. Drôle de monde, où la liberté d’expression sert les plus violents, mais se mue en inquisition quand il s’agit de rire du fanatisme.

Caroline Fourest

Article extrait de son blog
8 novembre 2011

Retour du site internet de Charlie Hebdo - Brève Strips Journal - 6 novembre 2011

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Le site de Charlie Hebdo charliehebdo.fr se remet peu à peu du cyber autodafé commis par des cybers intégristes n'ayant pas trouvé drôle la dernière Une du journal.
Charlie Hebdo est également visible sur un blog charliehebdo.wordpress, sur twitter et sur facebook.

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8 novembre 2011

Hara Kiri, Charlie Hebdo, Charia Hebdo - Brève Strips Journal - 4 novembre 2011

Charlie Hebdo, le journal qui a l'empreinte carbone la plus pourrie de l'histoire, en rupture dès le jour de sa parution est à nouveau dans les kiosques.
Le site provisoire de Charlie Hebdo charliehebdo.wordpress.com

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8 novembre 2011

Canicule automnale - Brève Strips Journal - 2 novembre 2011

La meilleure façon de soutenir Charlie Hebdo en ces temps de canicule automnale, c'est de l'acheter. Charlie est dans les kiosques tous les mercredi pour 2,5 euros ou en vous abonnant. Nous à Strips Journal, à vrai dire, on n'achète pas Charlie Hebdo pour les soutenir. Ce qui nous incite à acheter ce journal, c'est le plaisir de sourire, de rire et de nous informer. Et si les cons on n'y peut rien, on peut au moins les tourner en dérision. Et d'ailleurs, c'est peut être justement cela qui dérange le plus les cons : L'impolitesse qu'ont certains de ne jamais se taire.
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