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News Dessins
6 juin 2009

Le cahier de vacances de Charlie Hebdo - par Catherine, Charb, Luz, Riss - 2009

le_cahier_de_vacances_de_charlie_hebdo Présentation Charlie Hebdo :

Préparez joyeusement la rentrée politique et sociale en testant vos connaissances… Pour se faire de l’argent de poche Nicolas Sarkozy a-t-il travaillé dans une charcuterie ou dans une pizzeria? Auriez-vous fait un bon manifestant en mai 68? Quel est le prochain grand comique à entrer au Panthéon? Saurez-vous reconduire Carla à l’Elysée sans passer par le 13e pilier du Pont de l’Alma? Quel chanteur n’a pas soutenu Obama : Marilyn Manson ou Gilbert Montagné? Le Cahier de vacances de Charlie Hebdo, pour avoir autant de neurones dans la tête que de grains de sable dans la raie !

Des extraits ici

Acheter ce livre en librairie ou ici

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9 novembre 2008

Cavanna raconte Cavanna, Un hors-série Charlie Hebdo - 2008

hors_serie_charlie_hebdo_cavanna_novembre_decembre_2008 Présentation Charlie Hebdo :

Hors-série Charlie Hebdo n°24 en kiosque dès le 5 novembre 2008 ( pendant 2 mois ), Après cette date, l'ouvrage sera disponible par correspondance auprès de Charlie Hebdo ( 44, rue de Turbigo, 75003 Paris )

Cavanna est-il né ? Si oui, quand ? Où ? Il a grandi. Dans quel sens ? Hauteur ? Largeur ? Il est allé à l'école. Laquelle ? Fut-il un cancre ? A-t-il eu son cerif ? Son bac ? Il a travaillé. À quoi ? Il a aimé. Qui ? Combien de fois ? A-t-il fait des enfants ? Les a-t-il placés à la DASS ? A rencontré Choron et plein de copains. Ont fait Hara-Kiri, puis Charlie Hebdo...
Un hors-série conçu à l'occasion de l'exposition consacrée à Cavanna par Nogent-sur-Marne, sa ville natale :

CAVANNA
RACONTE
CAVANNA



Du 15 novembre 2008 au 31 mai 2009

Des textes inédits et des extraits de ses livres abondamment illustrés par des photos et des documents personnels ainsi que par des dessins jamais publiés.

19 octobre 2008

Les Brèves de Charlie Hebdo, Parution le 9 octobre 2008

les_breves_de_charlie_hebdo_echappes2_b

Textes & dessins : collectif Charlie Hebdo

Disponible en librairie
Présentation Charlie Hebdo :

Depuis des années, le lecteur de Charlie Hebdo a rendez-vous chaque semaine avec une des rubriques les plus appréciées du journal : les brèves. Le principe est simple : passer en revue les événements les plus marquants de la semaine, en les traitant et les maltraitant de la manière la plus satirique possible. Quel rapport y a-t-il entre Jean Sarkozy, Me Vergès, les sans-papiers, Francis Lalanne, Bigard, Bergman, Antonioni, Samy Naceri, Mère Teresa, Marion Cotillard, Kadhafi, Bachar al-Assad, Michel Fourniret, Christine Boutin, Ribéry, la colombe de la paix de Plantu, Pascal Sevran, la Sainte Vierge, John Wayne, l’ourse slovène Franska, Mgr Vingt-Trois, Tokio Hotel, le chapeau de Mitterrand, les infirmières bulgares, le Hezbollah et tant d’autres ? Ils ont tous contribué activement à la rédaction de ces brèves durant une année entière. Nous les en remercions. Découpées en huit chapitres — politique française, médias, culture, société, sport, environnement, économie, étranger —, Les Brèves de Charlie Hebdo sont aussi accompagnées d’une sélection de couvertures auxquelles vous avez échappé.



Les Echappés sur Dailymotion

 

Les Brèves de Charlie Hebdo - Part 1/2

Les Brèves de Charlie Hebdo - Part 2/2

19 octobre 2008

Liberté - Egalité - Fraternité, Parution le 2 octobre 2008

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Liberté, Egalité, Fraternité, avec Cabu, Catherine, Charb, Honoré, Jul, Luz, Riss, Tignous, Willem.
Acheter ces 3 livres en librairie


Présentation Charlie Hebdo :

Depuis le 8 mai 2007, la France assiste médusée au casse du siècle : de Guy Môquet aux socialistes, en passant par la loi de 1905, Sarkozy a braqué la République. Drapé de Bleu-Blanc-Rouge, voici contre toute attente trois livres qui volent au secours de la « gauche complexée ». « Liberté », « Égalité », « Fraternité » : feutre au poing et rire vengeur aux lèvres, les dessinateurs de Charlie Hebdo reprennent à l’Empire sarkozyste le symbole de la République !

19 septembre 2008

Charlie Hebdo lance sa maison d’édition : Les Echappés - septembre 2008

Charlie Hebdo présente Les Echappés :

En septembre 2008, Charlie Hebdo lance une toute nouvelle maison d’édition : Les Échappés.  Afin de poursuivre le travail au-delà de l’actualité hebdomadaire, Les Échappés publieront des BD politiques, des reportages écrits ou dessinés, des chroniques, des enquêtes, et éditeront aussi des dessins de presse. Le programme des parutions comportera archives et créations originales.

Le rythme de parution avoisinera les 12 ouvrages par an.
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13 mai 2008

C'est la faute à la société - Charlie Hebdo - 13 mai 2008 - chez 12 Bis

C_est_la_faute_a_la_societe_charlie_hebdo_i6 Présentation de l'Editeur :

La presse écrite nous conte sans cesse les aventures quotidiennes, et somme toute très ordinaires, du Président de la République. Il cause, il divorce, il cause, il se marie, il cause, etc. Pendant ce temps, des citoyens anonymes vivent des aventures extraordinaires, qui ne sont que très peu médiatisées. Les dessinateurs de «Charlie Hebdo» ont choisi de mettre en vedette ces héros du quotidien en illustrant les faits divers les plus grotesques, les plus sanglants, les plus absurdes. Les faits divers en disent souvent plus long sur notre époque que le porte-parole de l’Elysée, et il est incontestable que les dessinateurs de «Charlie Hebdo» sont plus drôles que David Martinon ! «C’est la faute à la société » est un ouvrage qui fera regretter aux sociologues d’avoir fait des études... Ils auraient dû faire du dessin ! Oui à la pipolisation des faits divers !

Dessins de Cabu, Catherine, Charb, Honoré, Jul, Luz, Riss, Tignous et Wolinski.

C'est la faute à la société - chez 12 Bis
Disponible en librairie

18 avril 2008

"Rien à Branler !" en kiosques en supplément de Charlie Hebdo le 30 avril 2008

Charlie Hebdo n°828 + son supplément "Rien à Branler !" 4 euros ( en kioques jusqu'au 27 mai ). Commander Charlie Hebdo sur journaux.fr ou solidaripresse.fr ou a2presse.fr.

Attention, La Face Kärchée de Sarkozy revient. Pire que Sarko en campagne, Sarko à l'Élysée ! Le Président a plus d'argent, plus de femmes, plus de Falcon, plus de conseillers, plus d'amis et toujours trois biographes... Philippe Cohen, Richard Malka et Riss.

Critique : Nathalie Mazier pour La TéléLibre.fr

LE “RIEN A BRANLER” QUI FAIT DU BIEN !

Après “la Face Karchée” de Sarkozy, une nouvelle bande dessinée, “Rien à branler”, fait le point sur un an de sarkozysme.

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Le leitmotiv dans “la Face karchée” était « je les niquerai tous », aujourd’hui c’est : « Rien à Branler ! ». Ce résumé du pouvoir manière Sarkozy vu par Cohen, Melka et Riss, détonne. Les dessins sont esthétiques, colorés et satiriques. La plume incisive, le propos intéressant qui plus est agrémenté d’anecdotes, fruit de l’enquête menée par Philippe Cohen, rédacteur en chef du site Marianne 2.

Sarkozy est dépeint en président hyperactif, exhibitionniste, sûr de lui, colérique voire hystérique. Son entourage est lui aussi passé au crible, ses amis et ennemis politiques, les milliardaires, les people, sans oublier sa nouvelle femme, Carla Bruni. Ceux qui nous font revivre cette année, ce sont les désabusés, les anciens amis, les déçus de Sarkozy. Parmi eux, Ségolène Royal, Arnaud Lagardère, François Fillon, Bernard Kouchner, Georges-Marc Bénamou, Jacques Séguéla, David Martinon.

Nous sommes en 2011 et ces malheureux sont internés dans l’improbable centre de désintoxication « Jean-Marie Bigard ». La mine déconfite, ils sont prostrés sur leurs chaises, racontant leurs moments douloureux passés auprès de Sarkozy.

Cécilia la première, en pyjama bleu à nounours rose nous fait revivre la soirée du 6 mai. Notamment l’épisode au Fouquet’s dont aucune image n’a filtré. Les invités ont été triés sur le volet par Cécilia, et l’on découvre ainsi les recalés : Philippe Douste Blazy, Yasmina Reza, Pierre Charon, Arnaud Lagardère ou encore Laurent Solly. Ce soir-là nous entrions dans l’ère Sarkozy.

Dans le personnage, c’est d’abord le style qui dénote : lunettes ray ban et montre en or qui brille. Le luxe, il aime ça, l’expose sans complexe. Peu après son élection, il prend quelques jours de vacances sur le yacht de son ami Vincent Bolloré… Sarkozy aime bien les milliardaires qu’il compte parmi ses proches, Serge Dassault, Bernard Arnault. Pourquoi s’en priver, vie de château et voyages tous frais payés et lui dans la foulée, hop, augmente son salaire de plus de 100% . Sans oublier, le premier cadeau fait aux riches… le bouclier fiscal.

Une omniprésence qui ferait presque oublier ses ministres. François Fillon, abattu, les traits tirés, les larmes aux yeux, rappelle que la gouvernance à la Sarkozy, c’est d’abord la toute puissance des conseillers. Le premier ministre est inexistant derrière Claude Guéant, Henri Guaino et David Martinon. En gros, les ministres, moins ils parlent et mieux c’est… Et en plus de ça, ils sont notés ! Non contents de subir cet affront, il faut faire avec les parachutés comme Rachida Dati ou encore avec les ministres d’ouverture.

Parce que chez Sarkozy, on convoite l’ennemi pour mieux l’isoler. Le premier à rejoindre l’équipe c’est Bernard Kouchner, « seul je suis un traître ! Il faut absolument que d’autres socialistes nous rejoignent ! » dit-il à Sarkozy, peinard dans son fauteuil, les pieds sur le bureau, plongé dans sa lecture du « Apprendre à mal parler et à insulter grave ». Dans la foulée, Martin Hirsch est recruté. La page centrale est un plongeon dans la Rome antique, François Hollande est transformé en César, trahi par ses amis socialistes, tous des Brutus. Manuel Valls quant à lui est invité à l’Elysée entre les deux tours des législatives, convoité pour intégrer le gouvernement. Jacques Séguéla et Georges Marc Benamou, quant à eux, anciens proches de Mitterrand ont rejoint l’équipe entre les deux tours de la présidentielle.

Dans l’ère Sarkozy, les amis ça n’existe pas, (à moins d’être très riches). Il y a les recalés… les Devedjian, Copé, Lellouche… Et les exclus, David Martinon en tee shirt vert « Jean Sarkozy m’a tué ». Il relate l’ humiliation à Neuilly, où Cécilia l’avait imposé comme candidat mais où finalement c’est Jean Sarkozy qui est élu aux cantonales. Un brin de népotisme ça fait pas de mal.

Mais après tout ça, il faut bien que ça s’arrête. L’impopularité le guette. Le 8 janvier marque la rupture. Cette conférence de presse est un fiasco. Et c’est le début de sa chute libre dans les sondages… Quelques jours plus tard, énervé, il lâche son « casse toi pauv’ con » au salon de l’agriculture… Pourtant, on se souvient de sa phrase lors du débat face à Ségolène Royal, « pour être président, il faut être calme », en voilà une leçon de sérénité.

Enfin, le dernier épisode, la branlée aux élections municipales lui fait ouvrir (un peu) les yeux. Même s’il s’est assuré de l’échec de Bayrou en persuadant Yves Urieta, maire socialiste de Pau de rejoindre la majorité.

Nicolas comprend qu’il faut en finir avec le « bling bling ». Dans tout ça, on oublierait presque le pouvoir de séduction de notre cher président, remarié à l’ex top model et chanteuse Carla Bruni. Elle l’accompagne maintenant tendrement à la guitare. Un peu de douceur, ça fait pas de mal. La sortie préférée de Sarkozy, c’est Disneyland Paris. Pas de doute, il s’adoucit mais pas sur que pour le « bling bling » ça s’arrête aussi.

Article de Nathalie Mazier extrait de La TéléLibre.fr
22 décembre 2006

Charlie Hebdo - Rétrospective 2006 - Une année de dessins


 

Vive le dessin de presse - préface P. Val


Au temps de Villon, qui savait lire et écrire ? La "morale", c'est-à-dire les quelques préceptes permettant au collectif de fonctionner sans contrevenir aux différents pouvoirs -royal, religieux, économique, traditionnel...-, était transmise oralement et par l'image. Dans la Ballade pour prier Notre-Dame, Villon fait parler sa mère qui se rend au "moustier", c'est-à-dire à l'église, et qui met son corps à l'épreuve de la contemplation des fresques. Selon ce qu'elles représentaient, cette pauvre vieille illettrée ressentait des choses différentes, et c'est ainsi que se transmettait l'obéissance aux lois. Ce temoignage est précieux. Il nous renseigne sur une des fonctions du dessin et de la peinture dans la société du Moyen Age :

 

Femme je suis, pauvrette et ancienne
Qui rien ne sait : oncque lettre ne lus.
Au moustier vais, dont je suis paroissienne
Paradis peint, où sont harpes et luths
Et un enfer où damnés sont bouillus.
L'un me fait peur, l'autre joie et liesse...

Charlie_Hebdo_Retrospective_2006_moyen8
Ce numéro n'est plus en kiosque.

C'est dire si la langue des images a parlé, et parle encore haut et fort en nous. Freud dans l'Interprêtation des rêves, ne fait qu'élaborer la première grammaire de la langue des images, en découvrant qu'elle n'obéit pas à la même logique que celle des mots. Pour autant, son pouvoir n'a rien à envier à celui de l'oral et de l'écrit. Il est puissant, il s'adresse peut-être encore plus directement à notre inconscient.
C'est pourquoi le dessinateur, comme le poète, l'écrivain, le philosophe, porte pleinement la responsabilité des sens que déploie sa création. Il n'est guère de plus lourde responsabilité que d'être léger et vrai.
Car le dessin comme toute création digne de ce nom, partage avec la science d'être validé par la vérité. Evidemment, il faudrait s'entendre sur le mot vérité, et, ici, la place manque. Mais on peut dire que son statut n'est pas le même selon les âges et les civilisations. Ce que l'on appelle "les Temps modernes" n'est autre chose que la période, qui commence vers le dix-septième siècle, où la vérité prend une place centrale. Cette nouvelle place a permis à la science de se développer, aux formes artistiques de s'affranchir de l'obéissance aux dogmes, et a contraint le pouvoir politique à muter profondément. Avant, la vérité qui émanait de l'autorité primait sur celle qui découlait de la connaissance vérifiée par la réalité. La découverte que la vérité elle même est un élément mouvant de l'incessante reconfiguration de l'Univers ne change rien au fait que l'oeuvre ou la loi scientifique doivent lui être fidèles. L'oeuvre d'art, d'ailleur, dans les Temps modernes, se complique et s'élabore dans le but, non plus de représenter l'état des choses  -qui n'est qu'un rêve déjà rêvé auquel s'accrochent les réactionnaires, et c'est le vrai sens de ce mot-, mais le mouvement des choses, qui est la réalité éternelle.


Philippe Val

 

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